Avaliação da dor pediátrica e do pensamento de catastrofização no processo de hospitalização
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Data
2017-08-24
Autores
Bacellar, Andreza Mourão Lopes
Título da Revista
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Editor
Universidade Federal do Espírito Santo
Resumo
Pediatric pain is commonly present in hospital environments due to sickness and invasive procedures inherent to the hospitalization process. Health professionals are the ones responsible for properly measuring and managing this experience. In this process, it is also relevant to identify the presence of catastrophizing thoughts of pain that can hinder the way the patients deal with the sickness, the treatment or the pain. Therefore, this research had as general goal to analyze the relationship among pediatric pain and catastrophic thoughts with data sampled from four public hospitals of Greater Vitoria Area (in Espirito Santo State, Brazil), two of them being pediatric hospitals. This thesis is organized in three studies. Study 1 shows a description of the pediatric pain in terms of prevalence, epidemiology, evaluation and management according to the children/teenagers, their parents and the health professionals (Physicians and Nurses); in Study 2 the professionals’ perception about pain treatment and the repercussion of its experience in infant development was analyzed; lastly, in Study 3 the relationship between pain and catastrophizing thoughts of patients and their companions. The sample collected contains data of 253 patients (37 newborn, 94 infants, 54 pre-schoolers, 49 schoolers and 37 teenagers), 228 companions, 28 physicians and 67 professionals from the nursing team, evaluated by scripted interviews and data sampled from medical records, Faces Pain Scale-revised - FPS-R, Numerical Rating Scale – NRS, Body Map, Pain Catastrophizing Scale for Children - PCS-C, Pain Catastrophizing Scale for Parents – PCS-P. Descriptive and correlational statistics were adopted with the use of Chi-square test, combination of Kappa e Mcnemar, Pearson correlation, t test of independente samples, paired and linear regression, in addition to qualitative analysis of interview data. Study 1 pointed out that 66% of children/teenagers report moderate to intense pain in the last 24 hours of hospitalization. Family members identified pain in 41,2%, the nursing team in 33% and the physicians in 29,6%. Based on the perception of pain presence, it was found moderate concordance in patients with companions (kappa = 0,5), reasonable with physicians (kappa = 0,3) and low with nurses (kappa = 0,1). Patients and companion used more pain descriptors related to intensity, and professionals indicated more of the acute-procedural paint type. In most of the cases, the pain was evaluated and managed by the team, mainly with pharmacological treatment. In Study 2, it was identified that the majority of the professionals did not have specific training in the pain field but reported the importance in treating it due to its impact in the patients development; those with less experience consider that pain in a child is different from the pain in an adult, but those with more experience indicate they are equal. In study 3, high levels of pain catastrophization were found in pediatric patients (being greater for children than teenagers) and their companions. Intensity and pain catastrophization of the patients relate positively (r = 0,424). Age, companions’ rumination and duration of hospitalization were predictors of pain catastrophization. It was concluded that the patient sample examined felt pain during the evaluation period, which was managed mostly with pharmacological treatments, was accompanied by the strong presence of catastrophic thoughts related to age, pain experience and companions’ feelings. These data alert future studies that aim to properly control of pediatric pain, training of the health professional and programs that instrumentalize the pacient in the adaptive coping of stressful situations as pain and hospitalization. The study also contributes with researches that maps and analyse the prevalence of pediatric pain in public hospital in the country.
La douleur pédiatrique se fait présente, habituellement, dans le contexte hospitalier et est due à des maladies et attitudes envahissantes inhérentes au processus. C’est aux professionnels de la santé d’évaluer et manipuler cette expérimentation de façon adéquate. Dans ce processus, il est également important d’identifier la présence de pensées de catastrophisation de la douleur qui peuvent rendre difficile la manière dont les patients administrent la maladie, le traitement ou l’hospitalisation. Pour cela, cette recherche a eu, pour objectif général, d’analyser les rapports entre douleur pédiatrique et pensée de catastrophisation dans un échantillon de quatre hôpitaux publics de la Grande Vitória ES, dont deux offrent l’accueil pédiatrique. La présente thèse est organisée sur trois études. L’étude 1 présente la carctérisation de la douleur pédiatrique en termes de récurrence, épidémiologie, évaluation et manipulation selon des enfants/adolescents, leurs accompagnateurs et l’équipe de santé (Médecins et Aides-soignantes) ; Dans l’étude 2 a été analysée la perception des professionnels en ce qui concerne le traitement de la douleur et répercussion de cette expérimentation sur le développement infantile ; Finalement, dans l’étude 3, on a mis en relief les relations entre douleur et pensée de catastrophisation des patients et accompagnateurs. L’échantillon a inclu des données de 253 patients (37 nouveaux – nés, 94 nourrissons, 54 enfants de la pré-école, 49 écoliers et 37 adolescents), 228 accompagnateurs, 28 médecins et 67 professionnels de l’équipe d’aides-soignantes évalués par questionnaires d’entretiens et ramassage de données de la fiche médicale, Échelle de Faces de la Douleur révisée (Faces Pain Scale-revised – FPS-R), Échelle Numérique de Douleur (Numerical Rating Scale – NRS), Carte corporale (Body Map), Échelle de Catastrophisation de la Douleur pour les Enfants (Pain Catastrophizing Scale for Children – PCS-C et Échelle de Catastrophisation de la Douleur pour les Parents (Pain Catastrophizing Scale for Parents – PCS – P). Les statistiques descriptive et correlationnelle ont été adoptées avec l’utilisation des tests QUI-carré accord Kappa et Mcnemar, correlation de Pearson, t d’échantillons indépendants, mesuré et regression linéaire outre l’analyse qualitative de données d’entretien. L’étude 1 a démontré que 66% des enfants/adolescents onr relaté une douleur modérée à grave pendant les dernières 24 heures d’hospitalisation. Les familiers ont identifié de la douleur en 41,2%, l’équipe d’aides-soignantes en 33,7% et les médecins en 29,6%. En se basant sur la perception de la présence de douleur, on a constaté un accord modéré entre patients et accompagnateurs (kappa=0,5), raisonnable chez les médecins (kappa=0,3) et baisse chez l’équipe d’aides-soignantes (kappa=0,1). Les patients et les accompagnateurs se sont servis de plus de descripteurs de la douleur relatifs à l’intensité et des professionnels ont plutôt indiqué la douleur type aigüe processuelle. Dans la plupart des cas la douleur a été évaluée et « manipulée » par l’équipe surtout par des mesures pharmacologiques.Dans l’étude 2 on a identifié que la plupart des professionnels n’avaient aucune formation spécifique dans le champ de la douleur mais ont rapporté l’importance de la traiter dû à l’impact sur le développement ; Ceux qui avaient moins de temps d’expérience ont considéré que la douleur de l’enfant est différente de celle de l’adulte alors que ceux présentant plus de temps d’expérience ont affirmé que cette expérience est égale. Dans l’Étude 3, de hauts niveaux de catastrophisation de la douleur ont été constatés chez des patients pédiatriques et accompagnateurs, ce niveau étant plus élevé chez les enfants que chez les adolescents. Intensité et catastrophisation de la douleur des patients ont eu des rapports positifs (r=0,424). Âge, rumination des accompagnateurs et temps d’hospitalisation ont été prédicateurs de la catastrophisation de la douleur. On conclut que l’échantillon investigué a eu mal dans la période évaluée, manipulé surtout par des mesures pharmacologiques, suivies par la forte présence de pensées de catastrophisation ayant des rapports avec l’âge, la douleur vécue et les sentiments des accompagnateurs. Ces données attirent l’attention sur les investigations futures qui visent au contrôle adéquat de la douleur pédiatrique,de la formation de l’équipe de santé et des programmes qui permettent au patient d’affronter des situations stressantes comme la douleur et l’hospitalisation. L’étude contribue, également, à l’établissement de recherches qui situent et analysent la domination de la douleur pédiatrique dans les hôpitaux publics du pays.
La douleur pédiatrique se fait présente, habituellement, dans le contexte hospitalier et est due à des maladies et attitudes envahissantes inhérentes au processus. C’est aux professionnels de la santé d’évaluer et manipuler cette expérimentation de façon adéquate. Dans ce processus, il est également important d’identifier la présence de pensées de catastrophisation de la douleur qui peuvent rendre difficile la manière dont les patients administrent la maladie, le traitement ou l’hospitalisation. Pour cela, cette recherche a eu, pour objectif général, d’analyser les rapports entre douleur pédiatrique et pensée de catastrophisation dans un échantillon de quatre hôpitaux publics de la Grande Vitória ES, dont deux offrent l’accueil pédiatrique. La présente thèse est organisée sur trois études. L’étude 1 présente la carctérisation de la douleur pédiatrique en termes de récurrence, épidémiologie, évaluation et manipulation selon des enfants/adolescents, leurs accompagnateurs et l’équipe de santé (Médecins et Aides-soignantes) ; Dans l’étude 2 a été analysée la perception des professionnels en ce qui concerne le traitement de la douleur et répercussion de cette expérimentation sur le développement infantile ; Finalement, dans l’étude 3, on a mis en relief les relations entre douleur et pensée de catastrophisation des patients et accompagnateurs. L’échantillon a inclu des données de 253 patients (37 nouveaux – nés, 94 nourrissons, 54 enfants de la pré-école, 49 écoliers et 37 adolescents), 228 accompagnateurs, 28 médecins et 67 professionnels de l’équipe d’aides-soignantes évalués par questionnaires d’entretiens et ramassage de données de la fiche médicale, Échelle de Faces de la Douleur révisée (Faces Pain Scale-revised – FPS-R), Échelle Numérique de Douleur (Numerical Rating Scale – NRS), Carte corporale (Body Map), Échelle de Catastrophisation de la Douleur pour les Enfants (Pain Catastrophizing Scale for Children – PCS-C et Échelle de Catastrophisation de la Douleur pour les Parents (Pain Catastrophizing Scale for Parents – PCS – P). Les statistiques descriptive et correlationnelle ont été adoptées avec l’utilisation des tests QUI-carré accord Kappa et Mcnemar, correlation de Pearson, t d’échantillons indépendants, mesuré et regression linéaire outre l’analyse qualitative de données d’entretien. L’étude 1 a démontré que 66% des enfants/adolescents onr relaté une douleur modérée à grave pendant les dernières 24 heures d’hospitalisation. Les familiers ont identifié de la douleur en 41,2%, l’équipe d’aides-soignantes en 33,7% et les médecins en 29,6%. En se basant sur la perception de la présence de douleur, on a constaté un accord modéré entre patients et accompagnateurs (kappa=0,5), raisonnable chez les médecins (kappa=0,3) et baisse chez l’équipe d’aides-soignantes (kappa=0,1). Les patients et les accompagnateurs se sont servis de plus de descripteurs de la douleur relatifs à l’intensité et des professionnels ont plutôt indiqué la douleur type aigüe processuelle. Dans la plupart des cas la douleur a été évaluée et « manipulée » par l’équipe surtout par des mesures pharmacologiques.Dans l’étude 2 on a identifié que la plupart des professionnels n’avaient aucune formation spécifique dans le champ de la douleur mais ont rapporté l’importance de la traiter dû à l’impact sur le développement ; Ceux qui avaient moins de temps d’expérience ont considéré que la douleur de l’enfant est différente de celle de l’adulte alors que ceux présentant plus de temps d’expérience ont affirmé que cette expérience est égale. Dans l’Étude 3, de hauts niveaux de catastrophisation de la douleur ont été constatés chez des patients pédiatriques et accompagnateurs, ce niveau étant plus élevé chez les enfants que chez les adolescents. Intensité et catastrophisation de la douleur des patients ont eu des rapports positifs (r=0,424). Âge, rumination des accompagnateurs et temps d’hospitalisation ont été prédicateurs de la catastrophisation de la douleur. On conclut que l’échantillon investigué a eu mal dans la période évaluée, manipulé surtout par des mesures pharmacologiques, suivies par la forte présence de pensées de catastrophisation ayant des rapports avec l’âge, la douleur vécue et les sentiments des accompagnateurs. Ces données attirent l’attention sur les investigations futures qui visent au contrôle adéquat de la douleur pédiatrique,de la formation de l’équipe de santé et des programmes qui permettent au patient d’affronter des situations stressantes comme la douleur et l’hospitalisation. L’étude contribue, également, à l’établissement de recherches qui situent et analysent la domination de la douleur pédiatrique dans les hôpitaux publics du pays.
Descrição
Palavras-chave
Pain , Douleur , Catastrophization , Catastrophisation , Hospitalization , L'hospitalisation , Children , Enfant , Teenagers , Adolescents , Companions , Accompagnateurs , Health professionals , Catastrofização , Professionnels de la santé , Profissionais de saúde
Citação
BACELLAR, Andreza Mourão Lopes. Avaliação da dor pediátrica e do pensamento de catastrofização no processo de hospitalização. 2018. Tese (Doutorado em Psicologia) - Universidade Federal do Espírito Santo, Centro de Ciências Humanas e Naturais, Vitória, 2018.